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actualites
App\Entity\Actualites {#422
  -title: "Des amazones des temps immémoriaux, aux amazones des temps modernes"
  -content: """
    <p style="text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:14.0pt"><span style="font-family:&quot;Times New Roman&quot;,serif">Des femmes de teint, des femmes qu&#39;on craint, que difficilement on ne tint. Des femmes de taille, qui &eacute;vitaient &agrave; leur royaume &eacute;checs, d&eacute;boires et failles. Des femmes de caract&egrave;re, des femmes qui ne se laissaient pas faire, qu&#39;on ne saurait faire taire. Pr&ecirc;tes &agrave; en d&eacute;coudre avec quiconque entreprend d&#39;assujettir leur royaume, <strong><em>le dan xo min</em></strong> (Dahomey, l&#39;actuelle R&eacute;publique du B&eacute;nin). Des femmes de voix, des lucarnes qui montraient la voie. Des femmes de lutte, des femmes de rage, de cris, de cor et de luthe. Des femmes sacr&eacute;es et consacr&eacute;es &agrave; la cause royale. Des femmes de combats, priv&eacute;es d&#39;&eacute;bats et de toutes formes d&#39;intimit&eacute;. Des femmes qui portaient en leur sein leur royaume, leurs royaut&eacute;s, leurs r&egrave;gnes, c&#39;est-&agrave;-dire le monarque, le roi et ses sujets. Elles avaient un seul cr&eacute;do <strong><em>&quot; Vaincre ou mourir &quot;</em></strong>. Elles, ce sont les mino, m&eacute;taphoriquement, appel&eacute;es amazones, pour les rapprocher des mythiques amazones de l&#39;ancienne Anatolie en Turquie. </span></span></span></span></p>\r\n
    \r\n
    <p style="text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><strong><span style="font-size:14.0pt"><span style="font-family:&quot;Times New Roman&quot;,serif">Qui &eacute;taient alors ces mino, ces amazones ?</span></span></strong></span></span></p>\r\n
    \r\n
    <p style="text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:14.0pt"><span style="font-family:&quot;Times New Roman&quot;,serif">Les &eacute;critures testamentaires de l&#39;ex royaume du Dahomey nous racontent que c&#39;est sous le r&egrave;gne du troisi&egrave;me roi dudit royaume, Aho Hou&eacute;gbadja (1645-1685), que le premier r&eacute;giment enti&egrave;rement constitu&eacute; de femmes a vu le jour. Les mino ou agodji&eacute;, appel&eacute;es plus tard amazones par les occidentaux-colons et les historiens par analogie aux mythiques Amazones de l&rsquo;ancienne Anatolie. C&#39;&eacute;tait des femmes acquises &agrave; la cause du roi. Inconditionnellement rompues &agrave; la t&acirc;che. Le roi Agadja, quelques ann&eacute;es apr&egrave;s leur cr&eacute;ation, les auraient entrain&eacute;es ou du moins certaines parmi elles &agrave; devenir garde du corps. Une junte, uniquement et univoquement de gentes, au d&eacute;part chasseuses d&#39;&eacute;l&eacute;phants appel&eacute;es en langue fon <strong><em>gb&eacute;to</em></strong>. Bref, une arm&eacute;e enti&egrave;rement constitu&eacute;e de femmes, une arm&eacute;e f&eacute;minine et f&eacute;ministe. La garde f&eacute;minine rapproch&eacute;e du roi. Elles aussi &eacute;taient recrut&eacute;es selon des crit&egrave;res bien d&eacute;finis.</span></span></span></span></p>\r\n
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    <p style="text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><strong><span style="font-size:14.0pt"><span style="font-family:&quot;Times New Roman&quot;,serif">Des femmes viriles et non st&eacute;riles</span></span></strong></span></span></p>\r\n
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    <p style="text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:14.0pt"><span style="font-family:&quot;Times New Roman&quot;,serif">De par leur constitution physiologique et psychique, elles pr&eacute;sentaient plus des traits physiques voire moraux d&#39;homme que de femme. En d&#39;autres termes, elles ressemblaient plus &agrave; des hommes qu&#39;&agrave; des femmes. Cr&acirc;ne tondu, regard poignant et &eacute;treignant. Des femmes aux allures et aux carrures d&#39;homme : des viragos. Des femmes-hommes. Des f&eacute;minins-masculins. Des femmes masculinis&eacute;es. Des femmes fortes aussi bien sur le plan physique que psychologique. Elles &eacute;taient naturellement dot&eacute;es d&#39;un corps et d&#39;un mental d&#39;acier. Elles &eacute;taient d&#39;une psychologie assez forte. Ce qui sans doute les amenait &agrave; vite sacrifier dans leurs entrailles, l&#39;infirme fraction sensible ou maternelle qui leur restait. En effet, les agoodji&eacute; &nbsp;&eacute;taient d&#39;abord les&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; femmes&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; du&nbsp;&nbsp;&nbsp; roi. Seules &eacute;pouses du roi elles d&eacute;diaient enti&egrave;rement leur vie &agrave; celui-ci et faisaient un voeu d&#39;abstinence sexuelle. Toutefois, certaines&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; d&rsquo;entre elles connurent d&#39;abord la gr&acirc;ce de la maternit&eacute; - m&egrave;res ou femmes enceintes - avant d&#39;&ecirc;tre admises au palais et sacralis&eacute;es mino, consacr&eacute;es et d&eacute;vou&eacute;es aux services du roi. Femmes sacr&eacute;es elles &eacute;taient aussi respect&eacute;es et craintes autant que le roi. &Agrave; leur naissance, leurs filles, d&eacute;sormais princesses se joignaient syst&eacute;matiquement &agrave; elles. Les mino ou amazones ou encores les agodji&eacute;, c&#39;&eacute;tait aussi des filles&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; vierges &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; qu&#39;on allaient prendre avec ou sans le consentement ou l&#39;approbation de leurs parents qui pour la plupart &eacute;taient r&eacute;ticents et essayaient vaille que vaille d&#39;opposer leur r&eacute;sistance. Elles &eacute;taient arrach&eacute;es de force &agrave; l&#39;affection de leur famille. Des familles de la haute classe sociale ou de la haute bourgeoisie,&nbsp; qui jouissaient d&#39;une certaine notori&eacute;t&eacute;, d&#39;un certain prestige aux yeux du roi et de tout le royaume, de toute la communaut&eacute;. On retrouvait &eacute;galement et, en grand nombre, dans le rang des amazones des esclaves qui, soit, &eacute;taient commises &agrave; des t&acirc;ches domestiques et &eacute;taient aux petits soins quotidiens des mino ou rejoignaient par convenance la troupe, l&#39;arm&eacute;e f&eacute;minine, les agodji&eacute;. &Agrave; leur suite nous pouvons voir les volontaires : ce sont&nbsp; des filles&nbsp; et&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; femmes qui allaient volontairement se faire enr&ocirc;ler au service militaire chez les, mino-agodji&eacute;. Honorant ainsi leur famille respective &agrave; qui &eacute;tait d&#39;embl&eacute;e et d&#39;office conf&eacute;r&eacute;e et par le monarque, une notori&eacute;t&eacute;, une image de respectabilit&eacute; et de crainte. Ces derni&egrave;res &eacute;taient investies aux services de justice, au service secret de renseignement du roi et au service de discipline cultuelle et culturelle - Elles chatiaient les mis en cause en cas de sacril&egrave;ge ou de profanation de rites ou de cultes ou en cas d&#39;un manquement &agrave; l&#39;autorit&eacute; du monarque... - Les autres femmes qu&#39;on pouvaient enfin voir dans la garde f&eacute;minine du roi, sont celles qui lui sont gracieusement offertes ou par d&eacute;votion ou adulation ou par respect, consid&eacute;ration, gratitude ou reconnaissance. Elles &eacute;taient des filles issues des familles qui en d&eacute;nombraient &agrave; en oublier. Ou, selon ce que nous laissent lire les textes les plus anciens au sujet des mino, des filles tr&egrave;s peu polies, des d&eacute;linquantes, des libertines, des volages, des adulteresses ou encore des filles de moeurs l&eacute;g&egrave;res ou fortement enclines &agrave; la bassesse. Celles que toute la famille d&eacute;daignait ou r&eacute;pudiait et voulait d&eacute;j&agrave; s&#39;en d&eacute;barrasser pour ne plus avoir &agrave; la nourrir &agrave; l&#39;entretenir.</span></span></span></span></p>\r\n
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    <p style="text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><strong><span style="font-size:14.0pt"><span style="font-family:&quot;Times New Roman&quot;,serif">Des femmes priv&eacute;es d&#39;&eacute;bats, et enr&ocirc;l&eacute;es et rang&eacute;es en bataille pour le combat </span></span></strong></span></span></p>\r\n
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    <p style="text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:14.0pt"><span style="font-family:&quot;Times New Roman&quot;,serif">Dans leur serment, elles juraient une fid&eacute;lit&eacute; ind&eacute;fectible et inconditionnelle au roi et faisaient &eacute;galement un voeu de c&eacute;libat, de virginit&eacute;, d&#39;abstinence ou de continence. Elles avaient donc tout d&#39;une femme mais elles avaient pr&eacute;f&eacute;r&eacute; ou &eacute;taient tout simplement contraintes de les tuer et de les inhumer au tr&eacute;fond de leur &ecirc;tre en vue de les fondre, de les dissoudre dans leurs hormones masculines dominantes pour enti&egrave;rement se v&ecirc;tir de leur posture d&#39;homme.&nbsp; Interdites de contact avec les hommes et priv&eacute;es de relations ou de plaisirs sexuels sous quelque forme qu&#39;ils soient, elles devenaient&nbsp; avec&nbsp; le temps frigides et insensibles. Et pour totalement et d&eacute;finitivement tuer en elles toutes sensibilit&eacute;, envie sexuelle et f&eacute;condit&eacute;, certaines parmi elles &eacute;taient mutil&eacute;es, excis&eacute;es et ingurgitaient des gouttes de liqueur, des potions, des d&eacute;coctions contraceptives.&nbsp; . Celles qui en d&eacute;pit de toutes ces pr&eacute;cautions, enfreignaient &agrave; l&#39;un de ces principes cardinaux dans la constitution et l&#39;institution de la soci&eacute;t&eacute; des mino, encouraient la peine de mort ou le risque d&#39;&ecirc;tre bannies de ladite soci&eacute;t&eacute; et m&ecirc;me du palais. Elles &eacute;taient admises au palais et ensuite casern&eacute;es et form&eacute;es au m&ecirc;me titre que les hommes. Les lignes de l&#39;histoire de l&#39;ancien royaume du Dahomey nous ont permis de nous rendre compte de la rudesse de leurs formations qui &eacute;taient faites de marches, de courses et de sauts mais aussi de tauromachie. En fait, elles marchaient et couraient sur des kilom&egrave;tres de voies sinueuses, rocailleuses ou &eacute;pineuses. Elles sautaient du fa&icirc;te de haies de grands et hauts arbres &eacute;pineuses pour tomber et ramper sur des &eacute;pines. Elles &eacute;taient aussi initi&eacute;es dans leurs formations &agrave; une sorte de tauromachie o&ugrave; elles domptaient et subjuguaient voire, tuaient des taureaux &agrave; main nue, c&#39;est-&agrave;-dire, sans la moindre arme. Elles &eacute;taient initi&eacute;es au maniement d&#39;armes et en avaient toutes, une ma&icirc;trise parfaite.&nbsp; L&#39;arm&eacute; des Mino, comme toute autre &eacute;tait tr&egrave;s hi&eacute;rarchis&eacute;e - D&#39;abord des offici&egrave;res (&laquo;&nbsp;Gahu&nbsp;&raquo;), ensuite des sous-offici&egrave;res (&laquo;&nbsp;Ahouangan&nbsp;&raquo;) et enfin de simples soldates - et &eacute;tait compos&eacute;e d&#39;environ&nbsp; cinq mille (5&nbsp;000) guerri&egrave;res subdivis&eacute;es en deux (02) corps ou r&eacute;giments, r&eacute;partis eux aussi en cinq (05) bataillons ou escadrons, r&eacute;guli&egrave;rement conduits par une offici&egrave;re qui se serait faite remarqu&eacute;e ou illustr&eacute;e &agrave; travers des actions h&eacute;ro&iuml;ques lors d&#39;un combat. Les deux corps cardinaux qu&#39;on pouvait nettement distinguer selon la tradition, sont ceux des &laquo;&nbsp;Aligossi&nbsp;&raquo; et des &laquo;&nbsp;Djadokpo&nbsp;&raquo;. Les premi&egrave;res (&laquo;&nbsp;Aligossi&nbsp;&raquo;), &eacute;taient en quelque sorte la garde royale et &eacute;taient ainsi charg&eacute;es de la d&eacute;fense du palais et surtout de la s&eacute;curit&eacute; et de la protection du roi. Les deuxi&egrave;mes (&laquo;&nbsp;Djadokpo&nbsp;&raquo;), constituaient l&rsquo;avant-garde de l&rsquo;arm&eacute;e des mino-agodji&eacute;. Distinctement, et surtout de par leur tenue (tr&eacute;llis) ou accoutrement on reconnaissait aussi les cinq (05) escadrons : l&#39;escadron des &laquo;&nbsp;Agbaraya&nbsp;&raquo;, arm&eacute;es de tromblons&nbsp;; des &laquo;&nbsp;Gb&eacute;to&nbsp;&raquo;, ou chasseuses d&#39;&eacute;l&eacute;phants&nbsp;; des &laquo;&nbsp;Nyckphehthentok&nbsp;&raquo;, qui sont charg&eacute;es de l&#39;&eacute;quarrissage&nbsp;; des &laquo;&nbsp;Galamentoh&nbsp;&raquo;, arm&eacute;es de Winchester&nbsp;; des arch&egrave;res avec leurs fl&egrave;ches empoisonn&eacute;es. Elles &eacute;taient toutes ainsi form&eacute;es pour semer la terreur.</span></span></span></span></p>\r\n
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    <p style="text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><strong><span style="font-size:14.0pt"><span style="font-family:&quot;Times New Roman&quot;,serif">Des femmes de terreur, d&#39;horreur et d&#39;honneur </span></span></strong></span></span></p>\r\n
    \r\n
    <p style="text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:14.0pt"><span style="font-family:&quot;Times New Roman&quot;,serif">Elles &eacute;taient des femmes &eacute;prises de hauts d&eacute;fis. Elles &eacute;taient passionn&eacute;es d&#39;affronts et n&#39;h&eacute;sitaient point &agrave; aller au front. Elles se montraient plus hardies, plus intr&eacute;pides et &eacute;taient d&#39;une f&eacute;rocit&eacute; haineuse, hargneuse et enrag&eacute;e. Leur but n&#39;&eacute;taient pas de ressembler aux hommes mais plut&ocirc;t d&#39;aller au-del&agrave; de leurs limites, les surpasser, vaincre l&agrave; o&ugrave;, eux, ils ont eu &agrave; courber l&#39;&eacute;chine o&ugrave; ils ont eu &agrave; faire pi&egrave;tre figure. Elles trouvaient m&ecirc;me qu&#39;elles pouvaient se passer d&#39;eux et le leur faisaient manifestement comprendre : <strong><em>&laquo; Hommes, hommes, restez ! Que les hommes restent ! Qu&#39;ils cultivent le ma&iuml;s et fassent pousser les palmiers, nous, nous, partons en guerre ! &raquo;</em></strong>&nbsp; Rejetant et d&eacute;jouant tout pr&eacute;jug&eacute; et syst&egrave;me de pens&eacute;e &agrave; leur sujet, elles pr&ocirc;naient et revendiquaient&nbsp; un renversement des tendances et des valeurs et surtout une division du travail qui prendrait en compte leur existence : les premi&egrave;res donc &agrave; penser &agrave; l&#39;&eacute;mancipation de la femme et &agrave; la parit&eacute;. Elles semaient la terreur &agrave; leur apparition, &agrave; leur&nbsp; pr&eacute;sence. C&#39;&eacute;tait l&#39;horreur, le chaos. De par leur apparat d&eacute;j&agrave;, elles laissaient libre cours &agrave; l&#39;effroi. Le cr&acirc;ne toujours tondu et souvent aur&eacute;ol&eacute; d&#39;un bonnet-k&eacute;pi blanc, portant l&#39;effigie d&#39;un ca&iuml;man bleu, elles se v&ecirc;taient selon les unit&eacute;s et selon les circonstances. Par exemple, quand elles allaient au front, au combat, les agoodji&eacute; d&#39;abord &eacute;thiliques, se mettaient des tuniques grises tachet&eacute;es de sang s&eacute;ch&eacute;, parfois assorties d&#39;&eacute;charpes blanches. Et pour plus inscrire l&#39;&eacute;pouvante, la psychose dans le camp adverse en vue de les d&eacute;stabiliser, de les an&eacute;antir psychologiquement, elles se paraient le cr&acirc;nes, de scalps ou de m&acirc;choires de leurs pr&eacute;c&eacute;dentes victimes. Se ceignaient la taille &agrave; l&#39;aide d&#39;une ceinture faite d&#39;une collection de gris-gris et d&#39;amulettes (offertes par le roi lui-m&ecirc;me) pour s&#39;&eacute;pargner la mort et d&#39;&eacute;ventuelles blessures b&eacute;antes. Bien d&#39;autres quincailleries - des clochettes, des colliers et des bracelets, des perles en verres et en corail, des&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; anneaux en fer et en laiton, des cornes en argent ou en or -&nbsp; venaient en appui, orner et rench&eacute;rir leur apparat de fougue. C&#39;est ainsi qu&#39;elles allaient d&eacute;fendre leur royaume, le <strong><em>dan xo min.</em></strong> Leur leitmotiv&nbsp; &laquo;&nbsp;<strong><em>Vaincre ou mourir ! Tuer sans se soucier de sa propre vie. &raquo;</em></strong>&nbsp; Vaillantes, engag&eacute;es et d&eacute;termin&eacute;es elles &eacute;taient all&eacute;es, lors de la premi&egrave;re guerre contre la France, faire preuve de ce que le roi n&#39;avait pas eu tort d&#39;avoir confiance en elles. Nous &eacute;tions alors en 1892. La France, dans sa qu&ecirc;te d&#39;asseoir son h&eacute;g&eacute;monie, adressa officielement au royaume et &agrave; toute son arm&eacute; son <strong>casu belli. </strong>Une v&eacute;ritable d&eacute;claration de guerre. Un acte officiel, un incident diplomatique qui accusait les dahom&eacute;ens d&#39;<strong><em>&laquo; incivilit&eacute; &raquo; - </em></strong>Ils faisaient allusion aux actes canibalistes et &agrave; la polygamie <strong><em>- </em></strong>&nbsp;. Le d&eacute;fi ainsi lanc&eacute;, les agoodji&eacute; leur lanc&egrave;rent cette r&eacute;ponse : <strong><em>&laquo; Nous sommes cr&eacute;&eacute;es pour d&eacute;fendre le Danhom&egrave;, ce pot de miel,&nbsp;objet de convoitise. Le royaume o&ugrave; fleurit tant de courage, peut-il abandonner ses richesses aux &eacute;tranger ? Nous vivantes, bien fou, le peuple qui essayerait de lui imposer sa loi. &raquo; </em></strong>Et, elles &eacute;taient vraiment pr&eacute;sentes et tr&egrave;s repr&eacute;sentatives, anim&eacute;es par leur volont&eacute; manifeste, leur engagement, leur d&eacute;termination et leur rage de d&eacute;fendre les int&eacute;r&ecirc;ts de <strong><em>dan xo min</em></strong>, leur royaume, leur ch&egrave;re patrie. La France m&ecirc;me ne s&#39;en revenait pas. Elle n&#39;avait que ses yeux pour tracer elle-m&ecirc;me les courbes statistiques de la supr&eacute;matie, de la domination de l&#39;arm&eacute; des sacr&eacute;es femmes guerri&egrave;res, les mino, les agodji&eacute;, de <strong><em>dan xo min. </em></strong>Arm&eacute;es jusqu&#39;aux dents, elles ne laissaient rien indemne sur leur passage. Elles &eacute;taient en effet, sur le champ de bataille, arm&eacute;es de mousquets &agrave; silex, de tromblons et de machettes et de leur arme la plus redoutable et redout&eacute;e : une sorte de rasoir europ&eacute;en, g&eacute;n&eacute;ralement long de70 cm, dot&eacute; d&#39;un m&eacute;canisme qui lui permettait de s&rsquo;ouvrir automatiquement et qui, avec sa lame tranchante et bien aiguis&eacute;e au pr&eacute;alable recevait le mandat de s&eacute;parer chez les soldats fran&ccedil;ais &acirc;me et jointure. Habilement, elles maniaient leurs lourdes massues et leurs lances, embuscadaient &agrave; l&#39;aide de cordelette, gardaient captifs leurs victimes ou les d&eacute;capitaient en cas de z&egrave;le. Les quelques unes qui mouraient parmi elles &eacute;taient sans attendre, dignement inhum&eacute;es dans un linceul, - Il &eacute;tait toujours pr&eacute;vu dans leur &eacute;quipage -&nbsp; et &eacute;taient ainsi directement transport&eacute;es au pays de mahu, gr&acirc;ce &agrave; leurs gris-gris et amulettes. Le reste de la troupe retournaient au palais avec les otages et le butin et surtout remarquablement avec les t&ecirc;tes des soldats du camp adverse signe de leur victoire et, recevaient ainsi les honneurs du roi qui les gratifiait notamment de m&eacute;dailles frapp&eacute;es &agrave; son effigie et de cauris qui &eacute;tait la monnaie en cours &agrave; cette &eacute;poque. Ainsi se pr&eacute;sentait, fonctionnait et op&eacute;rait l&#39;arm&eacute; des mino-agodji&eacute; avant d&#39;&ecirc;tre dissoute par le roi Agoli Agbo au lendemain du protectorat fran&ccedil;ais, du 17 novembre 1897. Certes, l&#39;arm&eacute; a &eacute;t&ecirc; dissoute au XVIII&egrave; si&egrave;cle, mais elles existent encore aujourd&#39;hui, les amazones : les amazones des temps modernes.</span></span></span></span></p>\r\n
    \r\n
    <p style="text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><strong><span style="font-size:14.0pt"><span style="font-family:&quot;Times New Roman&quot;,serif">Mais qui sont ces amazones des temps modernes ?</span></span></strong></span></span></p>\r\n
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    <p style="text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:14.0pt"><span style="font-family:&quot;Times New Roman&quot;,serif">Elle &eacute;taient d&eacute;j&agrave; pr&eacute;sentes dans la p&eacute;riode coloniale et avaient jou&eacute; un r&ocirc;le pr&eacute;pond&eacute;rant au c&ocirc;t&eacute; des hommes, dans la lutte pour la lib&eacute;ration et l&#39;ind&eacute;pendance des peuples africains donc, du Dahomey. Avec engagement, d&eacute;termination et audace elles accompagnaient leurs maris dans les instances de d&eacute;cisions et avaient aussi leur mot &agrave; dire. Enceintes ou nourrices, jeunes ou vieilles elles rassemblaient et concentraient toute leur &eacute;nergie dans la lutte syndicale. Elles abandonnaient, laissaient tout derri&egrave;re elles, usaient de toute leur force et passaient par tous les moyens possibles pour se faire entendre. Elles r&eacute;clamaient, revendiquaient et exigeaient la cessation de l&#39;expansion colonialiste et la lib&eacute;ration des peuples dahom&eacute;ens. &Agrave; l&#39;instar de leurs maris, elles avaient ras-le-bol de l&#39;usurpation et de l&#39;expropriation des terres des Hou&eacute;gbadjavi qu&#39;orchestrait la puissance coloniale. &Agrave; corps et &agrave; cris, branchages en main comme les femmes des cheminots de Dakar, dans <strong><em>Les Bouts de bois de Dieu, </em></strong>sifflet au bord des l&egrave;vres, la t&ecirc;te enturbann&eacute;e ou ceinte de banderole rouge, elles le manifestaient. Ainsi, des royaut&eacute;s &agrave; la r&eacute;volution de 1972, de la r&eacute;volution de 1972 &agrave; la conf&eacute;rence des forces vives de la nation de f&eacute;vrier 1990 qui a vu s&#39;&eacute;clore l&#39;&egrave;re du renouveau d&eacute;mocratique, elles ont pu faire face aux diff&eacute;rentes intemp&eacute;ries socio-politiques et &eacute;conomiques du pays. Fortement et activement pr&eacute;sentes dans la vie associative et communautaire elles ont eu &agrave; jouer un r&ocirc;le consid&eacute;rable dans un pays &agrave; &eacute;conomie faible et domin&eacute;e comme le n&ocirc;tre, et, dans une atmosph&egrave;re moribonde et chaotique de gel ou de non paiement de salaires aux travailleurs que nous imposait et infligeait le PAS (Programme d&#39;Ajustement Structurel). &Agrave; cettes &eacute;poque o&ugrave; plus rien n&#39;allait o&ugrave; les hommes &eacute;taient financi&egrave;rement devenus t&eacute;trapl&eacute;giques, elles, elles &eacute;taient l&agrave;, actives. Elles avaient encore le souffle et le courage pour retrousser leurs manches pour se battre pour la survie de leur foyer, de leur famille respective. Elles arrivaient en effet, avec de menues activit&eacute;s g&eacute;n&eacute;ratrices de revenues &agrave; subvenir aux diff&eacute;rents besoins de leur famille instaurant et instituant ainsi le secteur informel au B&eacute;nin. Depuis lors, le glas de la marginalisation de la femme dans la soci&eacute;t&eacute; commen&ccedil;a par tinter pour enfin retentir sous le marxiste-l&eacute;niniste&nbsp; avec la mise au jour de l&rsquo;Organisation des Femmes R&eacute;volutionnaires du B&eacute;nin (OFRB) en 1983. Ce mouvement, aussit&ocirc;t, qu&#39;elle ait vu le jour, a commenc&eacute; par organiser des manifestations de la Journ&eacute;e Internationale de la Femme (JIF) tous&nbsp; les 8 mars avec &agrave; la cl&eacute; des litanies de revendications, pour exiger du pouvoir politique une am&eacute;lioration de leur condition de vie et de travail, l&#39;&eacute;galit&eacute; des sexes, l&#39;&eacute;mancipation et la parit&eacute;. Ces diff&eacute;rentes actions amorc&eacute;es d&eacute;j&agrave; par les femmes &agrave; l&#39;or&eacute;e des ann&eacute;es 90, ont finalement permis &agrave; partir de 1990, adoption, ratification et promulgation de lois en faveur de la femme b&eacute;ninoise, aussi bien sur le plan juridique, politique, qu&#39;&eacute;conomique et social. Et nous pouvons &eacute;voquer principalement la Constitution du 11 d&eacute;cembre 1990 qui pose les bases fondamentales en mati&egrave;re de respect de la personne humaine et qui accorde et consacre en son article 124 le principe d&rsquo;&eacute;galit&eacute; des sexes ; la loi n&deg;98-004 du 27 janvier 1998 portant Code du travail qui reconna&icirc;t des droits sp&eacute;cifiques aux travailleuses de sexe. On ne saurait &eacute;galement occulter le Code des personnes et de la famille, la loi portant r&eacute;pression des violences faites aux femmes, qui accorde le principe de l&rsquo;&eacute;galit&eacute; des sexes et promeut le statut juridique de la femme au B&eacute;nin. A cela s&rsquo;ajoutent les diverses instances internationales et r&eacute;gionales de promotion et de d&eacute;fense des droits et int&eacute;r&ecirc;ts de la femme. Nous pouvons donc dire pour finir que cette lutte des femmes amorc&eacute;e depuis la royaut&eacute; s&rsquo;est vue renforc&eacute;e au lendemain du soleil des ind&eacute;pendances et au fil des ann&eacute;es et des r&eacute;gimes. Ainsi de l&rsquo;ancien pr&eacute;sident de la r&eacute;publique, feu Mathieu K&eacute;r&eacute;kou, en passant par Nic&eacute;phore Dieudonn&eacute; Soglo, le Docteur, Thomas Boni Yayi et aujourd&#39;hui, Guillaume Athanase Patrice&nbsp; Talon, on retiendra que les femmes ont pu gagner le pari et arrivent vraiment &agrave; se frayer une place dans&nbsp; l&#39;ar&egrave;ne de la gestion de la <strong><em>res publica</em></strong> dans une organisation purement patriarcale. Et, qu&#39;elles soient leaders politiques, administratives ou associatives, femmes de m&eacute;nage ou m&eacute;nag&egrave;res, femmes c&eacute;libataires ou pr&eacute;cocement admises aux voeuvages, voire travailleuses ou professionnelles de sexe elles continuent&nbsp; encore de se battre pour faire bouger et&nbsp; changer les choses, renverser tout syst&egrave;me de pens&eacute;es f&eacute;odales ou sophistes afin de&nbsp; pouvoir totalement prendre et s&#39;installer &agrave; la place qui leur est normalement &eacute;chue dans cette soci&eacute;t&eacute; qui demeure calqu&eacute;e sur le patriarcat.</span></span></span></span></p>\r\n
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Flashes

No flash messages were created.

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Server Parameters

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